jeudi 2 avril 2015

Quand les politiques méditeront...



Quand les politiques méditeront...
Notre civilisation est en crise. Économique, financière, écologique, sociale, morale… Le monde marche sur la tête. Beaucoup de spécialistes s’accordent à dire que tout est à revoir. Et si c’était l’opportunité de faire émerger d’autres fondements, plus spirituels ? Quand les politiques méditeront chaque matin… 

Imaginez la règle d’or Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse inscrite sur le fronton de l’Elysée, et les accords toltèques sur celui de Matignon. Imaginez que chaque conseil des ministres commence par trente minutes de méditation. Que tout responsable politique, avant sa prise de fonction, doive participer à un séminaire sur la « pleine conscience » ou la psychologie positive. Puis qu’il soit obligé de suivre annuellement une retraite ou une initiation spirituelle, et de s’impliquer comme bénévole dans une action sociale. Impossible, direz-vous, ces gens sont débordés. « J’ai beaucoup de travail, il faut que je prie une heure de plus », rétorquait Martin Luther King. Car prendre le temps de se recentrer sur son intériorité, de se distancier un moment du flux incessant des activités, surtout quand on exerce des responsabilités, n’a rien de superflu. Pas juste pour aborder les événements avec plus de sérénité, afin d’être moins stressé donc plus productif, mais parce que ces pratiques, neurosciences à l’appui, rendent plus solide, plus clairvoyant, plus créatif. Mieux : petit à petit, elles nous font ressentir notre lien intrinsèque au vivant, ainsi que l’harmonie – et la responsabilité – qui en résultent. Pas du luxe, dans une société dominée par l’envie d’avoir et de pouvoir, la lutte des ego, les postures et le clientélisme.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire